Nées d’expériences qui donnent à ses photos une impression de dessin ou de peinture, les perturbations numériques de Baghir sont avant tout une recherche sur la beauté picturale, un hommage rendu à la peinture autant qu’à la photographie noir et blanc.
Il a fallu de l’imagination, quatre années de recherche et 15.000 photos à l’artiste pour faire aboutir son travail là où il voulait l’emmener. Il avait une vision en tête qu’il a réussi à transposer à force d’obstination.
Ses perturbations numériques n’ont de numérique que leur nom car il s’agit en fait de photographies argentiques tirées à l’agrandisseur, et non retouchées. Si Baghir a choisi de les nommer par des chiffres (perturbations numériques), plutôt que par des noms de lieux ou d’objet, c'est pour maintenir le regard du spectateur dans une liberté de lecture maximale, et lui permettre ainsi de créer sa propre vision.
Vernissage le mercredi 2 décembre à partir de 19h en présence de l'artiste.
Exposition du 3 décembre 2015 au 16 janvier 2016.
Ouverture du mardi au dimanche de 14h à 18h30 et nocture tous les jeudis jusqu'à 23h. |