Un Orient alors en paix
photographies de Dolorès Marat et Patrizia Mussa
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dans le cadre de la troisième biennale des photographes du monde arabe contemporain
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Du 10 septembre au 31 octobre 2019
Vernissage le jeudi 19 septembre 2019 à partir de 18h30
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Dolorès Marat, Théâtre, Palmyre, 2007 II Patrizia Mussa, Yemen, Al Hajjarah, 1977 - 2019
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Du 10 septembre au 31 octobre 2019, Galerie XII présente Un Orient alors en paix, une double exposition des artistes Dolorès Marat et Patrizia Mussa, dans le cadre de la troisième biennale des photographes du monde arabe contemporain.
Syrie, Yémen, Egypte, Jordanie : ces pays offraient au voyageur occidental des pérégrinations initiatiques, une immersion dans des lieux imprégnés de civilisations millénaires. Ils ont inspiré une iconographie considérable, depuis les dessins de la Commission d’Egypte, les aquarelles de David Roberts en Jordanie, les photographies de Félix Bonfils et tant d’autres.
Depuis une vingtaine d’années, ces terres sont le théâtre de combats, documentés par les photographes de guerre. Au fil des siècles, ces lieux ont subi d’innombrables invasions et se sont relevés d’autant de destructions. Ils sont intemporels.
L’exposition réunit des œuvres de deux photographes qui ont capté l’essence même de cet orient qui nous fascine. Prises dans les années 1970-2000, ces images sont empreintes de nostalgie, elles nous ramènent dans un passé qui n’est pas si lointain et nous font miroiter l’avenir, celui d’un Orient en paix.
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L'orient de Dolorès Marat
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La photographie de Dolorès Marat raconte la nuit dans ce qu’elle a de plus mystérieux. Bien que la plupart des photographies retenues pour cette exposition aient été prises en plein jour, les ciels sombres, le velouté des images et la tonalité, tout évoque ces heures incertaines où la nuit se dispute au jour et la réalité s’estompe.
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C’est une photographie de rencontres, d’instants magiques, de moments arrêtés dans le temps. Jamais elle ne recadre ni ne retouche. Pour ses tirages, elle a longtemps travaillé avec l’atelier Fresson dont la technique si particulière se mariait admirablement avec ses couleurs. Les tirages de l’exposition ont été réalisés sur un papier Japon que Dolorès Marat a découvert récemment et dont le grain s’allie avec celui de l’image. (Image : Dolorès Marat, petites colonnes, Palmyre, 2007)
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L'orient de Patrizia Mussa
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Patrizia Mussa a également parcouru ces pays tant que c’était possible. Les photographies présentées dans l’exposition ont été prises au Yémen, où elle s’est arrêtée pour capturer les architectures magiques de Sanaa, ainsi que les déserts arides et dessinés du pays.
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Ses images, regroupées en série sous le nom de Warless Theatres et soigneusement conservées durant de longues années, lui permettent aujourd’hui d’effectuer un voyage dans le temps. Elle leur apporte un nouveau regard, une nouvelle lecture, une nouvelle vie en les réinterprétant comme des images désaturées sur lesquelles elle appose des touches de couleur au pastel. (Image : Patrizia Mussa, Yemen, Sadha, 1977 - 2019)
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Dolorès Marat (France, 1944). Photographe autodidacte, elle est entrée comme laborantine dans un studio photographique à Sucy-en-Brie à l’âge de 15 ans et a ensuite fait ses classes dans la presse. C’est à partir de 1981 qu’elle produit ses « photographies personnelles ». Dolorès Marat ne construit pas ses images, elle les capture. Elle les recadre et ne les retouche pas. Les photographies présentées dans cette exposition ont été réalisées en 2007 en Syrie, en Jordanie et en Egypte. Ses photographies ont été l’objet de sept monographies et ont été exposées dans de nombreux musées tels que le Château d’Eau à Toulouse, le Musée des Arts Décoratifs de Paris, Aperture New-York. Elles sont entrées dans des collections publiques comme la Maison Européenne de la Photographie, le Fond National pour l’Art Contemporain, la Bibliothèque Nationale de France, le Musée de la photographie de Charleroi.
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Biographie
Patrizia Mussa
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Patrizia Mussa vit et travaille à Turin. Diplômée en philosophie, elle se spécialise en anthropologie à la Sorbonne à Paris. Elle commence sa carrière de photographe avec des reportages sportifs et géographiques. Dans les années 1970, elle travaille en tant que producteur, directeur de la photographie et réalisateur de documentaires à Milan puis à Turin. En 2016, le projet « Warless Theatres » prend forme : il est consacré aux paysages d’Afghanistan, du Yémen et d'Éthiopie. Les images ont été prises lorsque les lieux étaient encore accessibles, alors terres de culture et de ressources. Aujourd’hui, Patrizia Mussa réinterprète ces images en les colorisant à la main. Ses photographies ont été exposées et font partie des collections d'importants musées tels que le Musée de la photographie à Moscou, la Maison Européenne de la Photographie à Paris, le Palais des Beaux-Arts de Lille et sont également présentes dans des collections publiques et privées en Europe et aux États-Unis.
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Camille Reynard
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