Daniel Bovero
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代表作品
Tressage
Vision
"When I use the pinhole camera - a camera without a lens, without eyes, I am always confronted with the troubling paradox of a blind gaze. A gaze that does not select like the human or photographic eye, yet is still there. It eagerly captures light and what it illuminates, without distinction, without hierarchy: trees, buildings, flowers, meadows... beyond us and our judgment. Things are present without order. Coming from chaos, gradually, they take a place, an order, in a kind of strangeness and poetry.
It's a vision. Perhaps the chaos of the dream that is trying to find a readable consistency? Yes, these images are visions; they transform and give a new illusion to the order of reality that photography commonly attempts to render, but in silence - as if, at the same time, the eye had also disconnected from the sensitive networks that connect it to the ear. The wind in the breath, the movement without the noise, the water frozen in the opaque mirror it produces. A silence that reveals the strong presence of everything. The pinhole returns the world to silence.
The pinhole is also what most closely resembles the photographer's approach to that of the painter because these are images from within, without a true concern for realism, without a true documentary concern, without the sharpness of focus because focus does not exist in painting where it is replaced by material. Blur is thus the material of the pinhole image: the very material of the dream."
— Daniel Bovero, 2016
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人物生平
人物生平
France , 1950-
"Je ne suis pas verrier. Pour moi, le verre n’est pas un matériau mais un support. J’utilise le verre de vitre comme si c’était le papier, en feuilles que je superpose afin de troubler sa transparence.
Je ne sculpte pas, je ne souffle pas, je ne tords pas le verre ; je l’emploie comme il m’est offert dans sa puissance paradoxale. Car on est dans le paradoxe avec lui ; ça rend la gageure plus attrayante. Sans me priver de la sensation de fragilité, je m’efforce de faire oublier sa densité en donnant l’illusion qu’il ne fait pas le poids.
Il ne s’agit ni de sculptures, ni de tableaux, mais d’objets photographiques.
Dans mon travail, photo et verre sont intimement liés. La matière est exclue, mais pas la représentation.
La photographie c’est le Sujet. Le sujet dans mon travail, c’est la Peinture, la mémoire de la Peinture, le regret de la Peinture, le transit d’hommage permanent que je lui rends. Disons cela. Des bornes sur ma route ; les nostalgies et les abandons qui la jalonnent -souvenirs de voyages, presque d’enfance avec l’idée mêlée de la peinture - de la spectaculaire peinture et de son sens perdu : miroirs qui vous volent aussitôt les images offertes - inaccessibles images que le feuilletage du verre rend équivoques.
C’est ainsi qu’il faut lire ces objets ; comme des désirs et des renoncements dans un monde où l’illusion triomphe, où la seule façon de vaincre est de créer un leurre supplémentaire." -
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